Historique
de la téléphonie sur IP à Polytechnique.
Les annonces (en 2003) de la construction de 550 nouvelles chambres et la fin de vie de l'autocommutateur téléphonique actuel courant 2008 ont conduit à l'élaboration d'un schéma directeur des télécoms en 2003. C'est en fin d'année 2003 que le comité exécutif de l'École a retenu le scénario de la téléphonie sur IP pour renouveler son système téléphonique et tous les postes associés.
L'année 2004 a vu la conduction par la DSI d'un appel d'offres sur performance pour choisir ce nouveau système. Après avoir poussé dans leurs retranchements les 4 constructeurs majeurs sur le sujet (Alcatel, Avaya, Cisco et Nortel), le choix s'est porté sur la solution Avaya pour sa sécurité et son rapport qualité/prix par rapport aux autres offres. Le marché a été contractualisé fin novembre 2004 avec l'intégrateur DYNETCOM (filiale d'ORANGE BUSINESS).
Il a permis à l'École d'acheter l'ensemble du système pour les 4200 postes téléphoniques prévus dans le schéma directeur télécoms de 2003. Les compléments d'achats sont à effectuer sur les budgets des laboratoires/services de l'École en fonction des besoins exprimés. Il existe par exemple des casques avec et sans fil, des modules d'extension pour obtenir les fonctionnalités de secrétariat sur des touches accessibles directement.
Les aspects techniques retenus
La solution du constructeur Avaya est bâti sur une architecture totalement redondante. Elle représente, encore aujourd'hui, la meilleure solution en terme de sécurité de par la séparation des calls servers avec les passerelles, par l'implémentation d'un cryptage des communications par défaut et par l'isolation des populations téléphoniques de l'École en leur dédiant des cartes de communication dans le système (3 régions ont été créées pour refléter la structure de l'École, à savoir : les élèves, la recherche et l'administration).
La solution de ToIP a permis également de créer deux salles télécoms totalement redondantes en terme d'accès pour les postes IP Avaya et les accès T2 sortants vers les opérateurs (l'une est à l'aile 0, l'autre dans le bâtiment 20).
Un des aspects de la fiabilité des architectures de la toip est l'alimentation électrique. Tous les locaux techniques possèdent à ce jour une double alimentation électrique secouru par un onduleur de petite taille. C'est pourquoi en cas de panne générale électrique sur le site, seuls les postes de couloir resteront alimentés au-delà de 15 minutes. Les deux salles télécoms, elles, restent alimentées avec leurs accès sortants et une autonomie réelle de 8 heures environ grâce à une solution d'onduleurs dédiés et supervisés sur le réseau.