Direction des Systèmes d'Information et Binet Réseau

Click Clean

Consultez le rapport « Clicking Clean : who is winning the race to build a green Internet ? » (en anglais) en cliquant ICI.



Internet a bouleversé les usages des consommateurs.
 
Désormais, il est possible d’écouter de la musique, de regarder des films ou séries et d’échanger avec ses proches en un clic.
Mais tout ces services consomment beaucoup d’énergie sans forcément que l’on s’en rende compte : en effet, la pollution numérique ne se voit pas ! Et pourtant, il faut une quantité astronomique d’énergie pour alimenter les centres de données qui stockent photos, conservations et vidéos consommées chaque jour.
Malheureusement, le secteur des IT est encore un des rares secteurs dont les consommations d’énergie et de matières premières augmentent en flèche. Greenpeace pousse depuis plusieurs années les géants du Net à abandonner les énergies polluantes, comme le charbon, au profit des énergies renouvelables.
Si Facebook, Apple et Google se sont déjà engagés à utiliser 100% d’énergies renouvelables, d’autres acteurs doivent encore faire des efforts.
 
L’ONG fait le point dans un nouveau rapport paru début 2017.
Parmi les services de messagerie, iMessage est en tête avec 83% d’énergie propre, tout comme Facebook Messenger (67% d’énergie propre mais tout de même 15% de charbon également) ou encore WhatsApp (67%).
Twitter est épinglé pour sa faible transparence énergétique et notamment son approvisionnement limité dans les énergies renouvelables (qui représentent seulement 10% contre 21% de charbon et 14% d’énergie d’origine nucléaire). L’application chinoise WeChat fait pire : elle s’alimente à hauteur de 67% en charbon !
Greenpeace a aussi dans son collimateur les services de streaming.
Selon le rapport, le streaming a capté en 2015 63% du trafic Web mondial et captera 80% à l’horizon 2020. Imaginons alors la consommation d’électricité engendrée par une vidéo d’1h30 regardée en streaming par dix millions de personnes !
Netflix, en particulier, est dans le viseur de Greenpeace : le géant du streaming qui capte un tiers du trafic Internet en Amérique du Nord est accusé de s’alimenter à 30% en charbon. Parmi les entreprises évaluées dans le rapport, c’est l’une de celles qui a la plus forte empreinte écologique. L’ONG appelle ainsi Netflix à montrer l’exemple dans une pétition l’appelant à se fournir en énergies renouvelables à 100%.
Greenpeace a également analysé pour la première fois les performances des entreprises asiatiques qui s’internationalisent de plus en plus comme Baidu ou Alibaba. A cause d’une offre limitée en énergie propre, l’ONG constate qu’il leur est encore difficile de favoriser les énergies renouvelables. A contrario, les entreprises américaines sont celles qui ont pris le plus d’engagements en matière d’énergies renouvelables.