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"L’hypocrisie organisationnelle" et "Changement institutionnel et stratégie politique des firmes" dans la réédition de Les organisations - Etat des savoirs
Chapitres d'ouvrage l'un écrit par Hervé Dumez, l'autre par Emmanuel Coblence et Julie Fabbri
Référence des chapitres d'ouvrage :
Dumez Hervé (2012) “L’hypocrisie organisationnelle”, in Saussois Jean-Michel [ed] Les organisations - Etat des savoirs, Auxerre, Editions Sciences Humaines, pp.255-261.
Coblence Emmanuel & Fabbri Julie (2012) “Changement institutionnel et stratégie politique des firmes”, in Saussois Jean-Michel [ed] Les organisations - Etat des savoirs, Auxerre, Editions Sciences Humaines, pp.137-140.
Résumé du livre:
Décrire les organisations sans les penser ou penser les organisations sans les décrire. Ce livre échappe à ce dilemme : il décrit les organisations, certes, mais s’attache surtout à les penser dans toutes leurs dimensions.
Nous vivons dans un monde d’organisations – grandes et petites, privées ou publiques – qui nous semblent familières car nous les pratiquons tous les jours. Mais nous les voyons le plus souvent avec des yeux ouvertement fermés… Si décrire les organisations dans le détail – leur anatomie, leur physiologie, leur chair et leurs os – est une phase préalable nécessaire, la description, même la plus réussie, ne peut se faire sans approches théoriques.
Ce n’est qu’assez récemment que toutes les disciplines (y compris l’économie) se sont mises à travailler d’arrache-pied sur les organisations. La discipline des sciences de gestion s’est imposée dans le domaine en affirmant son objet – l’action collective – et en affichant des normes au travers du triangle objectifs-moyens-résultats.
Reste à aborder l’articulation entre les structures et les hommes pour comprendre la force et la fragilité des organisations. Les activités humaines « marchent » à la confiance, les managers commencent à en prendre conscience en cherchant à « humaniser », voire à sur-humaniser les organisations. Cette demande croissante de confiance et d’autonomie se conjugue aussi avec une recherche de sens et d’équité dans le travail.
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