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Soutenance de Nicolas Lejosne

Transfert de technologie : les dimensions oubliées.

A partir de l'étude et la comparaison de trois cas au sein de PME béninoises

Thèse de doctorat ès sciences de gestion soutenue le 6 juin 2006.

Résumé :

L’enjeu de la maîtrise des transferts technologiques ne cesse de croître pour les entreprises qui se trouvent confrontées à une mondialisation de plus en plus importante des échanges. Paradoxalement, alors que les sciences de gestion proposent de nouvelles sources de compréhension des transferts technologiques, celles-ci ont été très peu utilisées dans la littérature spécialisée.

L’objectif de cette recherche est en conséquence de revisiter les concepts entourant les transferts technologiques en proposant une « grounded theory ». Dans ce cadre, les apports de la thèse sont de plusieurs ordres :

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Alors que la plupart des écrits traitant des transferts technologiques ne proposent pas une description du transfert en train de se réaliser, trois cas sont mis à la disposition de la compréhension du lecteur.

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A partir de ces descriptions, il est proposé plusieurs éléments de théorisations nouveaux dans le champ des transferts technologiques. Ces derniers portent sur le processus en tant que tel que ce soit concernant son caractère innovateur, l’importance des réseaux sociotechniques et de la confiance, les spécificités et les avantages de la PME, ou enfin le rôle de l’entrepreneur.

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Il est proposé en conclusion une analyse épistémologique dont l’objectif est de montrer dans quelle mesure le transfert technologique est loin d’être voué intrinsèquement à l’échec malgré les différences sociétales qui l’entourent.

L’apport de cette thèse se veut aussi méthodologique : l’opportunisme méthodique est ainsi une des notions principales développées dans cette recherche. Elle montre comment recherche, innovation et transfert technologique présentent de nombreuses similitudes dans leur processus.

Enfin, les dimensions oubliées des transferts technologiques présentées dans cette recherche dépassent le simple cadre de PME de pays en voie de développement dès lors que l’on pense qu’un projet apparaît souvent géré à l’image d’une petite entreprise : le chef de projet endossant alors le rôle d’entrepreneur. Cette théorisation présente donc en son sein des éléments de généralisabilité qu’il appartient au lecteur de juger.

Mots clés : PME, Transfert de technologie, Innovation, Développement, Réseaux, Confiance, Entrepreneur, Informations, Observation participante, Afrique, Epistémologie, Usage, Sociotechnologie, Capital social, Méthodologie, Gestion

Composition du jury:

André Boyer    
Alain Chanlat   Directeur de thèse (HEC)
Albert David   Rapporteur
Vincent Dégot   Directeur de thèse
Alain Desreumaux   Rapporteur
Louis Jacques Fillion    
Ricardo Petrella    
Silvia Ponce