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Soutenance d'Alice Carle

Sustainability for Startups

A Complex Phenomenon Analyzed Through A Symbolic Interactionist Perpective

Soutenance prévue le 19 décembre à 10h à Agoranov, 96 bis Boulevard Raspail 75006 PARIS Salle (Bibliothèque)

Résumé : 

Traditionnellement reconnues pour leur contribution à l’innovation et à l’économie, les startups sont désormais considérées comme des organisations prometteuses pour résoudre les problèmes sociaux et environnementaux. Cette attente s'ajoute à la tâche - déjà difficile - de lancer une startup, et pose des questions sur la méthode appropriée pour mesurer leur contribution. L'objectif de cette recherche est d'explorer comment les startups abordent la durabilité dans un contexte de grande incertitude. 

Tandis que les pratiques des grandes entreprises ont largement été étudiées, peu d'informations sont disponibles pour les plus petites, et en particulier pour les startups. Fournir de telles connaissances est crucial non seulement pour les startups, mais aussi pour leurs parties prenantes et les décideurs qui manquent actuellement d'informations sur ce qu’il est possible d’attendre des startups en termes d’impact social et environnemental. 

Compte-tenu de la nouveauté et de la complexité du phénomène, une démarche exploratoire a été privilégiée. Une recherche action de 36 mois dans un incubateur de jeunes startups innovantes a permis de collecter différents types de données, notamment des observations directes, des entretiens et des documents d'archive. 

Plutôt que de viser la généralisation, cette approche qualitative et compréhensive cherche à révéler les pratiques, les défis et les arbitrages des acteurs pour mieux comprendre les mécanismes en jeu et comment les actions sont menées. La recherche s’est inspirée de problèmes rencontrés sur le terrain, suivant un processus abductif où les surprises ont conduit à l'identification de sous-questions de recherche. 

Les résultats sont articulés autour de trois articles de recherche, mettant en évidence différents aspects du phénomène. La durabilité pour les startups est vue comme faisant partie du processus entrepreneurial (1), intégrée dans un écosystème entrepreneurial (2) et comme une nouvelle exigence demandée par les acteurs publics (3). 

Le terrain a révélé que les acteurs agissaient en faveur de la durabilité en fonction du sens qu'ils donnaient à ce concept encore abstrait, et que ce sens évoluait continuellement selon un processus interactif et interprétatif. Une telle perspective interactionniste symbolique enrichit la littérature en proposant une approche originale pour décrire une gestion de l'incertitude d'un problème complexe. 

Traditionnellement reconnues pour leur contribution à l’innovation et à l’économie, les startups sont désormais considérées comme des organisations prometteuses pour résoudre les problèmes sociaux et environnementaux. Cette attente s'ajoute à la tâche - déjà difficile - de lancer une startup, et pose des questions sur la méthode appropriée pour mesurer leur contribution. L'objectif de cette recherche est d'explorer comment les startups abordent la durabilité dans un contexte de grande incertitude. 

Tandis que les pratiques des grandes entreprises ont largement été étudiées, peu d'informations sont disponibles pour les plus petites, et en particulier pour les startups. Fournir de telles connaissances est crucial non seulement pour les startups, mais aussi pour leurs parties prenantes et les décideurs qui manquent actuellement d'informations sur ce qu’il est possible d’attendre des startups en termes d’impact social et environnemental. 

Compte-tenu de la nouveauté et de la complexité du phénomène, une démarche exploratoire a été privilégiée. Une recherche action de 36 mois dans un incubateur de jeunes startups innovantes a permis de collecter différents types de données, notamment des observations directes, des entretiens et des documents d'archive. 

Plutôt que de viser la généralisation, cette approche qualitative et compréhensive cherche à révéler les pratiques, les défis et les arbitrages des acteurs pour mieux comprendre les mécanismes en jeu et comment les actions sont menées. La recherche s’est inspirée de problèmes rencontrés sur le terrain, suivant un processus abductif où les surprises ont conduit à l'identification de sous-questions de recherche. 

Les résultats sont articulés autour de trois articles de recherche, mettant en évidence différents aspects du phénomène. La durabilité pour les startups est vue comme faisant partie du processus entrepreneurial (1), intégrée dans un écosystème entrepreneurial (2) et comme une nouvelle exigence demandée par les acteurs publics (3). 

Le terrain a révélé que les acteurs agissaient en faveur de la durabilité en fonction du sens qu'ils donnaient à ce concept encore abstrait, et que ce sens évoluait continuellement selon un processus interactif et interprétatif. Une telle perspective interactionniste symbolique enrichit la littérature en proposant une approche originale pour décrire une gestion de l'incertitude d'un problème complexe. 

En combinant les résultats des trois articles de recherche, la thèse a mis l'accent sur un écosystème entrepreneurial en transition et a suggéré une nouvelle définition pour les startups durables. Des recommandations pratiques pour les startups et les décideurs ont également été fournies.

 Traditionnellement reconnues pour leur contribution à l’innovation et à l’économie, les startups sont désormais considérées comme des organisations prometteuses pour résoudre les problèmes sociaux et environnementaux. Cette attente s'ajoute à la tâche - déjà difficile - de lancer une startup, et pose des questions sur la méthode appropriée pour mesurer leur contribution. L'objectif de cette recherche est d'explorer comment les startups abordent la durabilité dans un contexte de grande incertitude. 

Tandis que les pratiques des grandes entreprises ont largement été étudiées, peu d'informations sont disponibles pour les plus petites, et en particulier pour les startups. Fournir de telles connaissances est crucial non seulement pour les startups, mais aussi pour leurs parties prenantes et les décideurs qui manquent actuellement d'informations sur ce qu’il est possible d’attendre des startups en termes d’impact social et environnemental. 

Compte-tenu de la nouveauté et de la complexité du phénomène, une démarche exploratoire a été privilégiée. Une recherche action de 36 mois dans un incubateur de jeunes startups innovantes a permis de collecter différents types de données, notamment des observations directes, des entretiens et des documents d'archive. 

Plutôt que de viser la généralisation, cette approche qualitative et compréhensive cherche à révéler les pratiques, les défis et les arbitrages des acteurs pour mieux comprendre les mécanismes en jeu et comment les actions sont menées. La recherche s’est inspirée de problèmes rencontrés sur le terrain, suivant un processus abductif où les surprises ont conduit à l'identification de sous-questions de recherche. 

Les résultats sont articulés autour de trois articles de recherche, mettant en évidence différents aspects du phénomène. La durabilité pour les startups est vue comme faisant partie du processus entrepreneurial (1), intégrée dans un écosystème entrepreneurial (2) et comme une nouvelle exigence demandée par les acteurs publics (3). 

Le terrain a révélé que les acteurs agissaient en faveur de la durabilité en fonction du sens qu'ils donnaient à ce concept encore abstrait, et que ce sens évoluait continuellement selon un processus interactif et interprétatif. Une telle perspective interactionniste symbolique enrichit la littérature en proposant une approche originale pour décrire une gestion de l'incertitude d'un problème complexe. 

En combinant les résultats des trois articles de recherche, la thèse a mis l'accent sur un écosystème entrepreneurial en transition et a suggéré une nouvelle définition pour les startups durables. Des recommandations pratiques pour les startups et les décideurs ont également été fournies.

Mots clés : Entrepreneuriat; Développement durable; Startups; Impact social et environnemental

 

Valentina CARBONE ESCP Business School Rapporteur
Véronique SCHAEFFER Université de Strasbourg Rapporteur
Jan KRATZER Technische Universität Berlin Examinateur
Philippe MUSTAR Mines Paris -PSL Université  Examinateur
Bérangère SZOSTAK ISM IAE de Versailles Saint Quentin en Yvelines Examinatrice
Thierry RAYNA Ecole polytechnique Directeur de thèse
Jean-Michel DALLE Agoranov Invité