Projet Nan'eau
Le projet Nan'eau, récemment labélisé stratégique par l'Université Paris Saclay dans le cadre des "Initiatives de Recherche Stratégiques (IRS)", s’inscrit dans le développement scientifique d’études, par microscopie, du comportement dynamique (en temps réel) des nanostructures, dans leur environnement de travail (operando) et à l’endroit où le phénomène se déroule (in situ). Son objectif est de s'imposer comme carrefour de compétences à l’interface entre les sciences des matériaux, la physique, la chimie et les sciences de la vie. Le projet se propose de mettre en place un environnement scientifique autour de thématiques identifiées :
i) évolution dynamique des nanostructures
ii) nanomatériaux pour l'énergie,
iii) et nanomatériaux pour la biologie et la santé.
L’objectif du projet Nan'eau est d’exploiter les avancées les plus récentes en imagerie électronique (en structurant les plateformes de microscopie existantes sur le plateau de Saclay), en microscopie photonique (dans le cadre de l'Equipex Morphoscope 2) et en microscopie X mous (sur la ligne Hermes du synchrotron Soleil), avec un microscope électronique dédié à la phase liquide (au Centre de microscopie de l'école polytechnique, CimeX). La synergie entre les différentes plateformes est possible car les nouveaux porte-échantillons permettent d'isoler le milieu aqueux du monde extérieur. Par conséquent, le même échantillon peut être déplacé et étudié sur les trois plateformes. Le couplage entre ces trois types de microscopies permettra des avancées majeures dans la compréhension de l'organisation et du fonctionnement de la matière organique et inorganique, dans toute sa complexité, sur des échelles spatiales, énergétiques et temporelles très variées.
Nan'eau est coordonné par Giancarlo Rizza (LSI). La plateforme sera utilisée par environ 100 chercheurs appartenant à 20 laboratoires et 9 établissements de l'Université Paris Saclay.
Figure 1: Nan'eau a comme objectif d'étudier le comportement dynamique, in situ et operando, des nanostructures en milieu liquide, en électrochimie et en biologie. Il est conçu comme une multiplateforme qui exploite les avancées les plus récentes en imagerie électronique (au Centre de microscopie de l'école polytechnique, CimeX), en microscopie photonique (dans le cadre de l'Equipex Morphoscope 2) et en microscopie X mous (sur la ligne Hermes du synchrotron Soleil).