Googliser, c’est polluer ? La difficile émergence d’acteurs au service de la transition bas carbone sur le marché des moteurs de recherche
Référence:
Bastianutti Julie & Chamaret Cécile (2017) “Googliser, c’est polluer ? La difficile émergence d’acteurs au service de la transition bas carbone sur le marché des moteurs de recherche”, Entreprises et histoire, vol. 86, n° 1, p. 125-139.
Résumé:
Faire des recherches en ligne qui soient respectueuses de l’environnement, telle est la proposition de valeur des moteurs de recherche écologiques. Notre étude met en évidence deux modèles distincts : certains acteurs promettent de réduire directement la consommation d’énergie et l’émission de CO2 grâce à une technologie plus performante, tandis que d’autres proposent de compenser les émissions de CO2 dues aux recherches en soutenant les associations de reforestation ou en achetant des Crédits Carbone. Nous montrons que la multiplication des initiatives et les enjeux de légitimité ont rendu les débuts difficiles. La maîtrise des effets de réseau et la capacité à légitimer un positionnement écologique vis-à-vis des partenaires et des utilisateurs s’imposent comme les facteurs clés de réussite de ces initiatives.
Mots clefs: moteurs de recherche, développement durable, Internet, écologie, partenariats