Décès de Guillaume Petite, ancien directeur du LSI
Nous avons appris avec une grande tristesse le décès de Guillaume Petite, ancien Directeur du LSI
En tant que responsable, il a notamment porté le projet SIRIUS de renouvellement de l’accélérateur d’électrons ainsi que FemtoArpes, deux installations aujourd’hui majeures du laboratoire.
Suite à sa formation à l’école Supérieur d’Optique, puis à l’Université Paris-Sud, il a préparé sa thèse (1978) au CEA sur l’étude de l’ionisation multiphotonique du césium, où il a ensuite mené sa carrière scientifique pendant 36 ans. Après un brillant début de carrière dans le domaine des lasers intenses, il s’est intéressé à l’interaction lumière – oxyde diélectrique au sein du SRSIM (Service de Recherche sur les Surfaces et l’Irradiation de la Matière), qu’il a codirigé avant de prendre la direction du LSI de 2000 à 2008. Guillaume a également été vice-président du Département de Physique de l’École polytechnique de 2009 à 2015 ainsi que conseiller scientifique à la direction de la recherche de 2010 à 2016. Dans ces fonctions, il a mis son énergie au service du développement du potentiel de recherche de l’École polytechnique, la réussite de nouvelles infrastructures dans le domaine de l’irradiation et des lasers ultra-intenses lui doivent beaucoup. Guillaume a contribué de façon décisive à la structuration et au pilotage de la recherche ainsi qu’à l’intégration du centre de recherche dans la dynamique des équipements et laboratoires d’excellence du campus de Saclay.
Les responsables successifs de l'IRAMIS/LSI (anciennement SESI : Section d'Etude des Solides Irradiés). De gauche à droite : Martine Soyer (2009-2013), Guillaume Petite (à l'origine du projet Sirius, 2000-2008), Charles de Novion (1989-1994), Daniel Lesueur (1983-1989), Yves Quéré (1969-1983), Florence Albenque-Rullier (1999-2000)
Chercheur brillant, généreux et très ouvert, sensible aux autres, Guillaume avait aussi une voix qui portait, celle aussi du chanteur-pianiste de jazz accompli qu’il a été. Aujourd’hui cette voix nous manque.