Litre et décalitre
Litre et Décalitre étalon : modèles en laiton.
MH A1 61 et 62
Litre : modèle en laiton marqué École royale polytechnique.
Paris : Mercklein, [1795]
H. 20 x D. 11,5 cm
Le cadil - nom originel du litre - est une des nouvelles conceptions de mesure, avec le kilogramme et le mètre destinée à faciliter les échanges commerciaux mais aussi scientifiques.
Le mécanicien de précision Jean Tobie Mercklein (1733-1808) travaille en France à partir de 1760 et participe avec Lenoir à l'exécution des étalons provisoires et définitifs destinés aux départements. Le gouvernement avait décidé que les nouvelles mesures de capacité auraient une forme cylindrique et que le mesurage devait se faire au ras bord. C'est pourquoi le litre possède un couvercle.
Gravé sur l'objet « Mercklein ».
Décalitre
[Paris : Gambey 1837-1855]
H. 24,5 x L. 36 x D. 25,5 cm.
Mesure de capacité qui vaut 10 litres, fixé par l’article 7 du décret du 18 germinal an III (7 avril 1795), le même article qui définit le kilogramme. Ce décalitre pourrait dater de la Monarchie de juillet : c'est seulement à partir de 1837 que le système métrique est déclaré seul système légal de mesure. La mention « Ecole impériale polytechnique » indique probablement que cet étalon a été construit dans les ateliers d’Henri Prudence Gambey (1787-1847), repris par sa famille et ses employés, et aux débuts du Second Empire. On lance alors à cette époque une nouvelle série d'étalons destinés notamment aux pays étrangers et leur fabrication est confiée au constructeur Henri Gambey.