Œuvres picturales
Les œuvres picturales de l’Ecole polytechnique sont nombreuses et variées. Certaines sont ainsi exposées dans le Grand Hall, tel le tableau en forme de tryptique Les 200 premières promotions, de Jacques Tosetto ou Le Centenaire de l’Ecole polytechnique d’Edmond Dupain, exposé dans le salon d’Honneur.
La Bibliothèque conserve quant à elle une importante collection de dessins d’artistes majeurs ou moins connus, classiques et néo-classiques.
La fonction de ces dessins à l’Ecole polytechnique était de servir de modèles pour le cours de dessin.
Le peintre François-Marie Neveu (1756-1808) en est le premier « instituteur ». Pour son cours il a choisi avec goût et acuité dans les dépôts révolutionnaires trente et un dessins de maîtres du XVIIIe siècle.
Citons par exemple des dessins de Jacques-Louis David, Jean-Honoré Fragonard ou Hubert Robert.
Le Temple de la Concorde et la pyramide de Sextius
La collection s’enrichit aussi par les travaux des successeurs de Neveu. On trouve ainsi des dessins du peintre François-André Vincent (1746-1816) et des modèles lithographiés du peintre et graveur Nicolas-Toussaint Charlet (1792-1845). L’Ecole polytechnique passe aussi commande de dessins de Charles Meynier (1768-1832). Trop fragiles pour être exposés dans l’espace permanent, ces œuvres sont conservées en réserve.
Au Mus’X on pourra découvrir par exemple le portrait de Napoléon Bonaparte par Alexandre-Marie Colin (1798-1875), dépôt de l’Etat via le Centre national des arts plastiques.
Sont exposées aussi des œuvres réalisées pendant la première guerre mondiale de Joseph-Félix Bouchor (1853-1937), peintre officiel de l’armée et qui a fait don en 1932 de 17 peintures sur bois à l’Ecole polytechnique.
On découvrira aussi une œuvre très originale alliant art et pédagogie. Il s’agit de la peinture de la tour de Montlhéry, dans laquelle est intégrée une bille de métal, et qui servait à la réplication de l’expérience d’Alfred Cornu de mesure de la vitesse de la lumière.