Antoine Bréguet
Antoine Bréguet (1851-1882 ; X1872) est né dans une famille d’horlogers et physiciens. Son arrière-grand-père Abraham, né à Neuchâtel, fonde en 1775 la maison d’horlogerie Bréguet à Paris. Son père Louis Bréguet, membre du Bureau des longitudes, a travaillé avec Masson à la mise au point d’une bobine d’induction et avec Fizeau et Foucault pour la mesure de la vitesse de la lumière.
Antoine Bréguet est le premier membre de cette lignée familiale à faire des études supérieures. Il participe à la défense de Paris en 1870 dans le bataillon des mineurs auxiliaires du génie constitué par l'ingénieur en chef des mines Jacquot. A sa sortie de l’Ecole polytechnique en 1874 il démissionne pour rejoindre l’entreprise familiale.
En à peine huit années il réalise une carrière brillante.
Il devient également directeur de la Revue scientifique, enseignant à la Sorbonne et à l'École pratique des hautes études.
Il construit des machines de Gramme, la première génératrice moderne de courant. Il est l’auteur d’un ouvrage avec Gramme (1875) et signe seul en 1880 un livre sur la théorie de la machine de Gramme qui sort en 1880. Il construit de nombreux autres instruments dont un anémomètre enregistreur mu par l'électricité et un téléphone à mercure. Il est Chef du service des installations à l’exposition internationale d’électricité de 1881.
Chevalier de l’Ordre de Léopold, Commandeur d’Isabelle la catholique, Chevalier de l’étoile Polaire, il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur en mars 1882. Décédé très jeune, à 31 ans, il aura pendant sa courte vie fait progresser l’électrotechnique.
Ses fils, Jacques, polytechnicien et Louis, sont les inventeurs de l’ancêtre de l’hélicoptère (le Gyroplane) et les fondateurs de la SA des ateliers d’aviation Louis Bréguet.
Sont présentés au Mus’X, de la famille des Bréguet :
Deuxième machine dynamo-électrique de Gramme