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Premier symposium sur l’ingénierie biomédicale à l’X

Les chercheurs de l’École polytechnique travaillent sur de nombreuses applications d’ingénierie biomédicale (BME) et le premier Symposium BME le 17 décembre 2019 a permis le rassemblement des communautés BME de l’X et plus largement d’IP Paris, ainsi que de l’Inria et de l’Université Paris-Saclay, avec des médecins de l’APHP, du CHU de Nantes et des hôpitaux Foch, Lariboisière et Marie Lannelongue.

La médecine du futur s’oriente vers une personnalisation des traitements, un ciblage des thérapies, ou encore vers l’usage de technologies connectées. Pour répondre à ces enjeux, BME est un domaine scientifique en pleine expansion qui applique des concepts et des technologies de sciences physiques et d’ingénierie à la compréhension, au diagnostic et au traitement des maladies. Le dialogue entre chercheurs et médecins est donc essentiel pour produire des solutions réalistes qui répondent aux besoins des patients.

Identifiée depuis 2015, la communauté BME de l’X rassemble les expertises de chercheurs de différents domaines afin de structurer ces activités. Elle s’enrichit régulièrement de nouveaux partenariats qui lui permettent d’accroitre son activité par le financement de nouveaux projets de recherche, à l’image du partenariat avec la Fondation Bettencourt Schueller.

Programme Seed Grant de la Fondation Bettencourt Schueller

Lancé en 2018, ce programme encourage des projets de collaboration entre médecins et chercheurs afin d’explorer de nouveaux champs de la recherche avec pour objectif le bénéfice du patient. La Fondation Bettencourt-Schueller a annoncé hier que les trois premiers lauréats de ce programme sont :

Le projet PERFUSION qui vise à réaliser un diagnostic de la néphropathie chronique par l’usage d’ultra-sons et d’une acquisition ultra rapide permettant d’imager les vaisseaux du rein. Ce projet est proposé par Jean-Luc Gennisson, directeur de recherche CNRS à l’Université Paris-Sud et Jean-Michel Correas, professeur de radiologie à l'Université Paris-Descartes et vice-président du département de radiologie adulte à l’hôpital Necker.

Le projet BRAIN HARMONICS dont l’objectif est de caractériser des pathologies qui touchent la myéline, la gaine qui entoure les fibres nerveuses, en utilisant la microscopie « par génération de 3e harmonique » à différentes échelles au sein du cerveau. Ce projet rassemble Emmanuel Beaurepaire, directeur de recherche CNRS au Laboratoire d’Optique et Biosciences (LOB, une UMR CNRS/ École polytechnique/ Inserm) Chiara Stringari, chercheur CNRS au LOB, et Bruno Stankoff, professeur de neurologie à Sorbonne Université et responsable du Centre de sclérose en plaques de l'hôpital Saint Antoine de l’APHP.

Le projet « Etude mécanique des lymphocytes infiltrant les tumeurs» portant sur la mécanique des lymphocytes dans les tumeurs dont les propriétés sont mesurées à l’aide de micropipettes, proposé par Julien Husson, professeur assistant au Laboratoire d'hydrodynamique (UMR CNRS / École polytechnique) et Emanuela Romano, directrice médicale du Centre d'Immunothérapie du Cancer.

Le prochain Symposium BME est d’ores et déjà fixé pour l’an prochain, il se déroulera le 17 Novembre 2020.