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Faire courir les aveugles et les mal-voyants en pleine autonomie avec RunBlind

Un réel marché à conquérir

RunBlind a pour ambition de guider les personnes grâce à sa technologie de son 3D dynamique. Elle reprend et industrialise les travaux de recherches menés par le Centre de Mathématiques Appliquées de l’École polytechnique.

La startup répond à un réel problème : l’accessibilité au sport pour les personnes aveugles ou mal voyantes. L’idée est simple : utiliser le son 3D dynamique, aussi dit son binaural, afin de guider les personnes pratiquant un sport. Le son binaural est un artéfact auditif, c'est-à-dire un son apparent dont la perception apparaît dans le cerveau en raison d'un stimulus physique spécifique. Jusqu’à présent, les études menées n’ont pas permis de développer un dispositif suffisamment portable et réactif pour la pratique sportive.

En théorie, le dispositif est dans un sac à dos qui pèse 2,7kg et qui est donc peu pratique. En revanche, RunBlind a réussi à développer une version miniaturisée du dispositif qui pèse, aujourd’hui, seulement 180g : le poids d’un téléphone portable. 

Prototype

L’idée du projet est issue de deux chercheurs : François Alouges, chercheur en mathématiques et un thésard, Sylvain Ferrand. Il a été fondé en coopération avec Philippe Le Borgne, diplômé en informatique et créateur de plusieurs entreprises dans ce domaine.

 

Le passage par X-Up et l’intégration de X-Tech

Le programme d’incubation X-Up a apporté à RunBlind des compétences dans le domaine de la communication, de l’aide pour créer leur business model et beaucoup d’apports en ce qui concerne la protection industrielle ou encore les brevets.

Durant le programme X-Up, RunBlind a pu choisir trois mentors très complémentaires qui leur sont très utiles, que ce soit sur des aspects stratégiques, financiers ou opérationnels.

 

Être entrepreneur, c’est un état d’esprit : on y pense tout le temps, sans arrêt - Philippe Le Borgne, Co fondateur et CEO

L’intégration de l’accélérateur X-Tech va leur permettre de rester dans l’écosystème polytechnicien, particulièrement important à leurs yeux. De plus, François Alouges (Co fondateur et CPO) est chercheur à l’Ecole polytechnique et Sylvain Ferrand y est ingénieur de recherche : il est donc important pour RunBlind de rester sur le campus.  

 

RunBlind dans quelques années ?

Les prochaines étapes pour la startup seront de commercialiser le produit de façon encore plus aboutie et miniaturisée qu’aujourd’hui. RunBlind souhaite également s’ouvrir sur d’autres marchés, notamment en intégrant sa technologie pour la pratique du roller, voire du vélo… alors qu’actuellement, elle est utilisée essentiellement pour la course à pied.

Les deux marchés visés actuellement sont ceux du loisir, voire celui de la compétition. Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 pourraient notamment être une vitrine très importante pour RunBlind. Toutefois d’autres marchés nettement plus larges sont aussi à l’étude.

 

« RunBlind, suivez-nous les yeux fermés »