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Première lauréate de la bourse « CFM Women in quantitative finance »
La Chaire « Econophysics & Complex systems » décerne pour la première fois sa bourse de thèse « CFM Women in Quantitative Finance » à Cécilia Aubrun afin qu’elle puisse mener ses recherches sur les crises endogènes de liquidité. Cette bourse encourage les recherches d’excellence et donne de la visibilité aux jeunes chercheuses dans ce domaine.
La Chaire « Econophysics & Complex systems » décerne pour la première fois sa bourse de thèse « CFM Women in Quantitative Finance » à Cécilia Aubrun afin qu’elle puisse mener ses recherches sur les crises endogènes de liquidité. Cette bourse encourage les recherches d’excellence et donne de la visibilité aux jeunes chercheuses dans ce domaine.
Première lauréate de la bourse de thèse « CFM Women in Quantitative finance » de la Chaire « Econophysics & Complex systems », Cécilia Aubrun est une jeune chercheuse au Laboratoire d'hydrodynamique (LadHyX*) sous la direction de Michael Benzaquen, porteur de la Chaire. Grâce à cette bourse annuelle valorisant les femmes dans un domaine où elles sont sous-représentées, elle pourra mener ses recherches sur les crises endogènes de liquidité, qui ont lieu lorsqu’un marché financier s’enlise et qu’aucune transaction n’a lieu.
Les travaux de Cécilia étudieront notamment l’impact de la volatilité, c’est-à-dire les variations de prix internes au marché, sur l’amorce de ces crises. Un des enjeux est d’élucider à quel point les marchés électroniques jouent un rôle dans l’instabilité des marchés, car bien qu’il y ait eu des crises de liquidité avant les marchés électroniques, ceux-ci sont souvent pointés du doigt.
Passionnée par ces questions, la jeune chercheuse nous confie : « ce prix est une excellente opportunité pour travailler avec des experts en finance quantitative ! Si ma participation à ce programme permet également d’en inspirer d’autres, ce sera un premier pas vers une meilleure représentativité des femmes en finance quantitative. »
Pour Michael Benzaquen, porteur de la Chaire, « les institutions ont un rôle important à jouer dans l’amélioration de la parité dans nos laboratoires. » En effet, dans le milieu de la finance, ce genre d’initiatives est assez rare compte-tenu de la faible proportion de femmes. « C’est pourquoi nous avons mis en place cette bourse afin de d’encourager et donner une meilleure visibilité aux jeunes chercheuses d’exception » nous explique-t-il.
> en savoir plus sur la Chaire
*LadHyX : une unité mixte de recherche CNRS, École polytechnique - Institut Polytechnique de Paris
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