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Claire Dessalles, lauréate «Pour les femmes et la science» L’Oréal – UNESCO
Claire Dessalles (X2013), jeune chercheuse à l’X au sein de la Chaire « Ingénierie Cellulaire Cardiovasculaire », a été récompensée par le prix Jeunes Talents France « Pour les femmes et la science » remis chaque année par la Fondation L’Oréal et l’UNESCO, ainsi que par le prix « jeunes scientifiques 2020 » d’un Groupement de recherche.
Claire Dessalles (X2013), jeune chercheuse à l’X au sein de la Chaire « Ingénierie Cellulaire Cardiovasculaire », a été récompensée par le prix Jeunes Talents France « Pour les femmes et la science » remis chaque année par la Fondation L’Oréal et l’UNESCO, ainsi que par le prix « jeunes scientifiques 2020 » d’un Groupement de recherche.
Portrait ©Fondation L’Oréal
Claire Dessalles (X2013), jeune chercheuse au sein de la Chaire « Ingénierie Cellulaire Cardiovasculaire », est lauréate du prix « Pour les femmes et la science » décerné annuellement par la Fondation L’Oréal et l’UNESCO. Ce prix vise à développer la visibilité des femmes en sciences en se basant sur la qualité de leur projet scientifique et leur capacité à transmettre leur passion pour la science. Ses travaux ont également été reconnus par le prix « Jeunes Scientifiques 2020 » du Groupement de recherche en microfluidique et nanofluidique.
Claire aborde la science comme un puzzle et un défi logique depuis son premier stage à l’Université Erlangen-Nuremberg où elle a étudié des modèles de micro-muscles cardiaques synthétiques. Cette étude d’un modèle biologique de petite taille lui permet de débuter en tant que jeune chercheuse au Laboratoire d’hydrodynamique (LadHyX*) en 2018 sous la direction d’Avin Babataheri, ingénieure de recherche et Abdul Barakat, porteur de la Chaire et directeur de recherche CNRS. Claire a pu y mettre au point une plateforme expérimentale qui consiste à l’assemblage de cellules humaines pour imiter de manière réaliste un vaisseau sanguin, y compris de très petite taille, ce qui n’existait pas jusqu’à présent dans ce domaine de recherche.
Pour fabriquer ces vaisseaux sanguins, Claire assemble méticuleusement des cellules en forme de tube en utilisant comme support un hydrogel de collagène, structure très semblable à celle utilisée par le corps humain pour maintenir la forme des veines et artères. Il est ensuite possible de faire passer dans ce vaisseau sanguin un flux afin d’imiter l’écoulement du sang.
Figure 1 : schéma du vaisseau artificiel du modèle de Claire et des pressions mécaniques ; crédits : Luminal flow actuation generates coupled shear and strain in a microvessel-on-chip, IOP
Cette plateforme permet donc d’assembler des vaisseaux sanguins artificiels correspondant totalement aux conditions (densité de cellules, des fibres de collagène, du flux…) souhaitées par l’utilisateur. Il est ainsi possible d’étudier, dans des conditions imitant celles du corps humain, de multiples paramètres tels que la perméabilité du vaisseau artificiel, les forces exercées sur les cellules ou encore les variations de flux dues aux interactions entre le liquide et les cellules du vaisseau. Claire a utilisé son modèle pour étudier la réaction des cellules face à des force de tensions causées par la pression du liquide dans le vaisseau sanguin artificiel. Elle a ainsi observé des réponses cellulaires non documentées et ces observations feront l’objet de son prochain papier de recherche. Ce modèle versatile et adaptable sert déjà de base à d’autres travaux et collaborations menées au sein du LadHyX. « Le partage des connaissances et l’ouverture de possibilités de recherche à d’autres chercheurs, c’est ce qui fait toute la beauté des projets fondamentaux » conclut Claire de son projet.
L’École polytechnique est fière de compter également parmi les lauréates de ce prix Jeunes Talents France « Pour les femmes et la science » deux de ses anciennes élèves : Cécile Tran Kiem (X2015) et Alice Marcotte (X2014)
*LadHyX : une unité mixte de recherche CNRS, École polytechnique - Institut Polytechnique de Paris
>> à propos de la Chaire :
Avec une approche centrée sur la physique et la mécano-biologie, la Chaire « Ingénierie Cellulaire Cardiovasculaire », étudie le rôle des facteurs mécaniques dans la formation de maladies cardiovasculaires. Portée depuis 2010 par Abdul Barakat, cette Chaire de recherche est soutenue par le Fonds AXA pour la Recherche et finance des projets de recherche pour étudier le rôle des actions mécaniques biologiques dans les maladies cardiovasculaires.
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