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Centre de Fabrication Additive (voir la vidéo)

Vidéo "la fabrication additive"

 

Le Centre de fabrication additive a été inauguré le mercredi 6 décembre 2017 (communiqué de presse)

Cet espace de travail est un outil mutualisé entre l’X et l’ENSTA ParisTech, situé dans les locaux du Laboratoire de mécanique des solides.

Il est conçu autour d’une imprimante 3D par dépôt de poudres métalliques par laser (Laser Metal Deposition – LMD) de la société BeAM. Les nouveaux processus de fabrication par ajout de matière, dits de fabrication additive, permettent de concevoir des matériaux innovants et des prototypes originaux qui n’étaient pas concevables par des procédés de fabrication standards.

Des nouvelles perspectives pour l’industrie et la recherche de demain
Cette machine ouvre de nouvelles perspectives, que ce soit la possibilité de concevoir, fabriquer et d’optimiser de nouvelles formes de matériaux, le travail de métaux en limite de soudabilité ou encore l’ajout de fonctions innovantes sur des pièces existantes, permettant alors d’atteindre des performances jusqu’alors inaccessibles.

À terme, ce centre doit permettre aux chercheurs de concevoir :

  • des matériaux innovants en travaillant sur de nouveaux alliages ;
  • des prototypes originaux pour la recherche et pour l’industrie.

Cet espace bénéficiera également aux élèves et étudiants de l’École polytechnique et de l’ENSTA ParisTech qui pourront se sensibiliser aux enjeux de l’industrie et développer leurs compétences dans les procédés de fabrication innovants.

Une collaboration pérenne dans le domaine de la recherche
La Direction générale de l’armement a affirmé son soutien à la recherche de ces deux écoles en apportant la plus grande partie de l’investissement initial. Elle bénéficie également d’une expertise de très haut niveau pour les technologies de défense actuelles et à venir. En effet, une convention triennale de coopération en matière de recherche, lie les écoles à la DGA depuis de nombreuses années, ce qui a permis de mener à bien de très nombreux projets de recherche.

Le financement de ce dispositif a également reçu l’appui de la Chaire André Citroën dont l’un des objectifs est de développer les thématiques liées aux matériaux et aux structures mécaniques au sein des laboratoires de l’École polytechnique.

Une technologie de pointe au service de l’innovation
Comment fonctionne l’imprimante 3D métallique ? Des poudres métalliques sont injectées dans la buse de la machine pour former un jet homogène. En traversant le faisceau laser, les poudres sont fondues. Il en résulte un dépôt métallique homogène et dense aux caractéristiques matériaux situées entre celles des pièces de fonderie et celles issues de la forge. La matière déposée est protégée localement de l’oxydation par un gaz neutre. L’imprimante empile alors, couche après couche, ce dépôt métallique pour créer, réparer ou ajouter des fonctionnalités à une pièce existante depuis un fichier numérique.

 

 

Contact : Eric Charkaluk - Directeur de recherche