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Du master PHE au CNRS: histoire d'un parcours sans faute

Thomas Strebler, ancien étudiant du master, s'apprête à rejoindre le CNRS en tant que chercheur permanent, moins d'un an après la fin de sa thèse de doctorat. Polytechnicien (X2010), il a intégré le master en 2012 en parallèle de la 3ème année du cycle polytechnicien, puis s'est rendu à l'ETH pour son M2. Il est revenu à l'École polytechnique pour y préparer sa thèse de doctorat en physique des particules, au sein du groupe du Laboratoire Leprince Ringuet, le laboratoire de physique des hautes énergie de l’École polytechnique, travaillant sur l'expérience CMS basée au CERN. Après un séjour postdoctoral de quelques mois à l'Imperial College de Londres, il a brillamment réussi le concours d'accès au Corps des Chargés de recherche au CNRS.

Thomas a accepté de répondre à nos questions:

Pourquoi avoir choisi le master PHE?

 
En prépa, j'étais déjà intéressé par la recherche. Au moment d'intégrer Polytechnique, je me suis renseigné sur les parcours de spécialisation possibles, en 3ème et 4ème année, et l'offre de cours du master, qui venait d'être créé, a retenu mon attention. Mon choix s'est confirmé au cours de mes deux premières années à l'X, et j'ai tout naturellement posé ma candidature.
 
Qu'est-ce qui t'a plu dans le master?
 
D'abord, le principe de combiner au même niveau des enseignements expérimentaux et théoriques, aussi bien à Polytechnique qu'à l'ETH - enseignements d'ailleurs parfaitement adaptés à la recherche: dès le début de ma thèse, j'ai pu appliquer des techniques apprises en master.
Ensuite, d'être confronté à des méthodes pédagogiques différentes, et d'être en contact avec des étudiants aux profils très divers.
Et enfin, la place accordée aux stages de recherche, aussi bien en M1 qu'en M2: ils m'ont permis d'avoir un premier contact avec la recherche, crucial pour le démarrage de ma thèse.
 
...et qu'est-ce qui t'a déplu?
 
Les méthodes pédagogiques de certains enseignants ne m'ont pas toujours satisfait... mais passer par deux systèmes différents m'a donné l'opportunité de revoir les thèmes abordés sous un angle complémentaire, et de ne pas avoir de lacune en fin de master.
 
Finalement, est-ce que tu recommanderais le master PHE à des futurs étudiants?
 
Bien sûr! Il existe d'autres masters de qualité, mais la spécificité de PHE d'accorder autant d'importance à la formation expérimentale que théorique est à mon avis un atout majeur pour un futur physicien des hautes énergies.
 
Comment vois-tu la suite de ta carrière?
 
Je m'apprête à intégrer un nouveau laboratoire, un nouveau groupe et une nouvelle expérience. Je vais prendre en charge la refonte d'un détecteur de l'expérience ATLAS, projet qui s'étalera sur plusieurs années, et qui me donnera la liberté d'orienter mes sujets de recherche à plus long terme. Je suis également impatient de pouvoir encadrer des étudiants en toute autonomie!